Dans le cadre de la filière automobile, le parlement européen a voté l’interdiction de vente de voitures, diesel et essence à partir de 2035.
La fin des voitures thermiques en 2035 vient annoncer une nouvelle ère de l’électrique, pas sans conséquences pour le parc automobile diesel et essence que nous connaissons aujourd’hui.
Faut-il encore acheter des voitures thermiques en 2035 ? Quelles seraient les répercussions de cette décision ? Quel avenir pour les véhicules électriques d’ici 13 ans ? Décryptage dans ce qui suit.
2035 : l’année de la fin des voitures thermiques
Les véhicules électriques d’ici à 13 ans
Depuis quelques années, de multiples concessionnaires auto se sont lancés dans les voitures électriques. Même leurs ventes, augmentent d’année en année.
Mais bien que l’électrique a probablement un avenir radieux devant lui, pour l’instant, celui-ci ne fait pas le poids face aux moteurs thermiques.
L’un des principaux points noirs des véhicules électriques sont les batteries en lithium. Malgré que le gouvernement français ait prévu sa toute première usine de batterie en 2025. Les matières premières pour fabriquer ce composant, indispensable aux véhicules 0 émission de gaz à effet de serre, d’ici à 13 ans, viendront à manquer.
En effet, de divers constructeurs autos dont Carlos Tavares, ont tiré la sonnette d’alarme pour les années à venir, voyant que leur nombre de ventes de véhicules électriques sont bien supérieures aux batteries disponibles.
Hormis la problématique des batteries, d’autres freins viennent s’ajouter à l’évolution du parc automobile électrique en France :
- L’autonomie : bien que les constructeurs auto aient réalisé des prouesses, niveau autonomie, la voiture électrique est toujours à la traine face à la thermique.
- Bornes électriques : en France, plus de 57 000 bornes sont déployées. Mais tant que l’autonomie de l’électrique est inférieure au thermique, les besoins sont nettement supérieurs.
- Le coût : pour acheter une voiture électrique neuve, il faut compter en moyenne 28 000 euros. Ce qui est un coût onéreux, bien supérieur au prix d’une voiture thermique.
En résumé, pour que la transition vers les voitures électriques en 2035 se fasse en douceur. Nous avons 13 ans pour revoir ces points-là.